dimanche 15 octobre 2017

Quand la JRR de Makamba s’imprègne de l’idéologie du parti de RWAGASORE



Le dimanche 14 janvier 2018 au chef-lieu de la commune Mabanda, Makamba a été la 7ème province visitée par le Secrétaire Général de l’UPRONA Olivier Nkurunziza pour l’enseignement idéologique à l’endroit des jeunes de la JRR (Jeunesse Révolutionnaire de Rwagasore). Parler de l’historique du parti, les causes des différentes périodes sombres de l’UPRONA dès sa création par le Prince Louis Rwagasore jusqu’à nos jours sans oublier les réussites. Comme l’actualité politique l’exige, le Secrétaire Général a expliqué aux jeunes que le processus de révision de la Constitution de la République a pris en compte les considérations de l’UPRONA.
Sans faux fuyant et devant les JRR (jeunesse révolutionnaire de Rwagasore) de la commune Mabanda de la Province de Makamba, le Secrétaire général du Parti UPRONA Olivier Nkurunziza a expliqué toute l’historique du Parti. La naissance de l’UPRONA. Pourquoi a-t-il arraché la victoire de 1961 ? Pourquoi Rwagasore a-t-il été tué par la suite ? L’UPRONA après Rwagasore et Ngendandumwe. Est-ce que l’UPRONA n’a pas été par après récupéré par le PDC  son traditionnel rival? Quel sort de l’UPRONA avec la chute de la monarchie et la venue de la République au Burundi ? A quand datent les divisions à l’UPRONA et pourquoi  ont-elles toujours eu place?
Parler de l’origine l’UPRONA revient absolument à parler de la vie du Prince Louis Rwagasore après son retour de la Belgique où il était allé poursuivre ses études. A son retour, avec ses amis André Nugu, André Rufuruguta, Thaddée Siryuyumusi, Paul Mirerekano, etc. en 1958 pour être agrée le 07 janvier 1960. Malgré plusieurs plans de déstabilisations, l’UPRONA  a arraché la victoire lors des élections de 1961, une victoire qui permit    au Burundi d’accéder à l’indépendance. Après l’assassinat du Prince Louis Rwagasore, sa succession ne sera valable qu’avec la nomination de Pierre Ngendandumwe en 1964. Mais les problèmes surgirent au niveau du parti surtout au moment où il fallait remplacer le président du parti d’alors André Nugu. C’est à ces disputes que naitra le conflit Casablanca & Monrovia.
Que peut-on retenir de la problématique Casablanca-Monrovia à l’UPRONA ?
D’un côté Jean Ntiruhwama ministre de l’intérieur de l’époque était un Tutsi originaire de la Province de Ngozi ancien séminariste. Ce dernier soutenait Joseph Bamina également ancien séminariste, un Hutu de Muramvya. D’un autre côté, il y avait Thaddée Siryuyumusi Tutsi de Ngozi ancien élève d’Astrida qui soutenait Paul Mirerekano un Hutu de Muramvya également astridien. Ces chicaneries perdurèrent jusqu’à ce que le Roi Mwambutsa décida d’exercer une pression afin qu’il y ait un congrès pour lever ces équivoques. Une opinion laisse penser que le ministre Ntiruhwama aurait triché par la qualité des congressistes qui élurent son favori Joseph Bamina au détriment de Paul Mirerekano qui, pourtant avait une promesse de la part du Prince Louis Rwagasore de présider la direction du Parti après André Nugu. Les congressistes tentèrent d’apaiser la tension en approuvant Paul Mirerekano comme vice-président du parti et Thaddée Siryuyumusi secrétaire général. Ces derniers refusèrent et du coup commença le conflit Hutu Tutsi à l’UPRONA (Monrovia pour les Hutu et Casablanca pour les Tutsi).
Dans tout cela pourquoi la crise fut transformée en conflit ethnique ?
L’opinion publique parvint à faire croire que les Monrovia sont pour l’abolition de la Monarchie et cela causa une grave crise au Parlement. Le colonisateur divisa du coup l’armée et les Hutu du Parlement et de l’armée furent contrés à l’exil s’ils n’étaient pas tués, c’était en 1965. Paul Mirerekano avait déjà fui le pays vers le Rwanda pour revenir avec les élections de 1965 qui aboutirent à la nomination de Pierre Ngendandumwe comme Premier ministre.
La gestion de l’après Ngendandumwe : un casse-tête à l’UPRONA et dans le pays
Pierre Ngendandumwe fut assassiné pour la simple raison qu’il avait autorisé l’ouverture d’une Ambassade de la Chine au Burundi dans une géopolitique de guerre froide. Les troubles et conflits de 1965 n’épargneront pas le Roi qui sera attaqué et au Palais ce qui lui voudra la fuite du pays. Mais avant de fuir le pays vers Genève il avait nommé le Premier ministre Biha qui n’était pas un Mudasigana à cause des chicaneries qui n’ont pas permis aux parlementaires d’arriver à un consensus quant au remplacement de Pierre Ngendandumwe. Ce qui contribua énormément à la déstabilisation de l’UPRONA.
Une année plus tard le Roi signa un arrêté instituant l’UPRONA comme parti unique c’était le 23 novembre 1966 et cinq jours plus tard la monarchie fut abolie par le coup d’Etat militaire. Il importe de signaler que Ntare V avait été intronisé pour remplacer son Père  sur instigation de Michel Micombero qui était chargé des questions militaires à la Cour et qui devint par là Premier ministre. Après le coup d’Etat, Micombero devint Président de la République et automatiquement président de l’UPRONA alors qu’il n’avait jamais été à l’UPRONA. C’est ainsi que naquit l’infiltration de l’UPRONA par des gens initialement non upronistes malgré que des esprits forts permirent à l’UPRONA  de survivre et surtout de faire prévaloir les idéaux du Prince Louis Rwagasore.

Quid de l’abolition de la monarchie ?
Avec le Coup d’Etat de 1966 qui plaça à la tête du pays Michel Micombero, le Parti devint parti-Etat et c’était fini la culture de compétition politique. Il en sera de même avec la 2ème République où ce qu’il faudra retenir c’est la mise en place des textes constitutifs du Parti par le Président Jean Baptiste Bagaza. La 3ème République sous Pierre Buyoya sera connue du multipartisme en 1992 après la charte de l’Unité nationale. Sous Buyoya en 1998, l’UPRONA connaitra une grave crise où des Badasigana furent scindés en deux ailes (Aile Mukasi et Aile Institutionnelle jusqu’en 2009. La réunification de 2009 n’a pas été bien consommée quitte à faire éclater le parti jusqu’en 2015. N’eût été les Badasigana qui ont gardé le courage, l’UPRONA n’en serait plus.
Quelle leçon tirée ?(Dans nos publications ultérieures)
Le Secrétaire Général a rassuré les jeunes quant aux inquiétudes qu’ils venaient de soulever à propos du processus en cours de révision de la Constitution. Et d’indiquer dès le départ, l’UPRONA a apporté des propositions à qui de droit qu’il estimait capable de garantir l’esprit de l’Accord d’Arusha de 2000. Et ces dernières ont été prises en compte dans leur globalité. M. Nkurunziza a fait savoir que le moment venu les organes habilités du parti sauront la position à prendre et le communiqueront aux Badasigana. A ces derniers de garder confiance aux organes du parti qui suivent de plus près le processus.
Igor Ineza





dimanche 8 octobre 2017

Vers un développement d’un esprit de compétition fraternelle à travers des jeux au sein des Badasigana et partant dans tout le pays

Le Président du parti UPRONA Abel Gashatsi a procédé à l’inauguration officielle de la Permanence communal au chef-lieu de la commune Mbuye de la province de Muramvya le dimanche 8 octobre 2017. 








Après ces cérémonies l’équipe de la Direction nationale s’est associée aux Badasigana des collines Kiziba et kirembera dans un match fraternel de Football.


 C’était dans le but de développer chez les Badasigana un esprit de compétition tout en favorisant l’amour mutuel des joueurs malgré que parmi les deux équipes il doit y avoir un qui gagne. Le Président du parti Abel Gashatsi également natif de la commune Mbuye a joué dans l’équipe Kirembera au moment où le Secrétaire général Olivier Nkurunziza jouait au sein de l’équipe Kiziba.
A la fin du match, l’équipe Kirembera a battu celle de Kiziba en raison de deux buts à zéro. Il importe de signaler que le président de l’UPRONA a marqué un but.


Igor NTWARI

samedi 7 octobre 2017

Les Badasigana de la Mairie de Bujumbura sont appelés à être tolérants et à préparer les élections de 2020

C’était le samedi 7 octobre 2017 jour où en Mairie de Bujumbura le parti UPRONA a célébré le 56ème anniversaire de sa victoire lors des élections de 1961. Les cérémonies se sont déroulées en même temps dans les trois communes de la capitale Bujumbura et étaient rehaussées par les hauts dirigeants de l’UPRONA. C’était entre autre le Président du Parti Abel Gashatsi qui a rehaussé de sa présence ces cérémonies en commune Muha, le Premier vice-président de la République Gaston Sindimwo était dans sa commune natale à Mukaza et le secrétaire général de se joindre aux Badasigana de la commune Ntahangwa. Les messages de ces dignitaires étaient centrés sur différentes stratégies à mettre en œuvre pour renforcer le parti UPRONA à la base. Le seul socle de renforcement d’une formation politique.








Pour lui, le président du Parti Abel Gashatsi a appelé les Badasigana de la commune Muha de rester tolérants même quand la situation ne l’exige pas. C’est ce qui a guidé le Prince Louis Rwagasore et ses compagnons pour arriver à la victoire qui a conduit le Burundi à l’indépendance. Et d’ajouter que ce qui est important aux Badasigana actuellement c’est la préparation minutieuse des élections de 2020. Car, ce qui fera élever le parti ce sont les résultats de ces dernières. Pour cela il leur a recommandé la redynamisation des comités collinaires à la base afin d’arriver à l’objectif fixé.

Pourquoi l’UPRONA est un parti de l’Unité ?

Quant à lui le Secrétaire général de l’UPRONA Olivier Nkurunziza qui avait rehaussé de sa présence ces cérémonies en commune Ntahangwa, l’UPRONA est un parti de l’Unité. Et d’ajouter que les preuves est qu’au Burundi seul l’UPRONA  est le parti qui a été dirigé par les Hutu et les Tutsi depuis sa création. Et M. Nkurunziza de demander aux Badasigana de faire une rétrospection et d’amener la preuve du contraire jusqu’à ce jour. Il a de ce fait rappelé que les détracteurs du parti de Rwagasore collent ce parti à un nom alors qu’il a été dirigé par 18 présidents l’actuel Abel Gashatsi inclu.
Sur les questions de l’actualité politique notamment la révision de la Constitution en cours et le sort de l’Accord d’Arusha, Olivier Nkurunziza a demandé aux Badasigana de rester serein car, la direction nationale est en train de suivre de près toutes ces questions. Et d’indiquer que généralement, la politique ne se discute pas dans les rues ou dans les cabarets mais via les partis politiques reconnus.
Pour lui le Premier vice-président de la République Son Excellence Gaston Sindimwo  a demandé aux Badasigana de la commune Muha de ne plus être distraits par les rumeurs afin de ne pas participer dans les élections. Plus tôt qu’il faut renforcer la cohésion sociale afin de consolider la paix dans leurs localités afin d’arriver à un développement durable. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’UPRONA est un parti de l’Unité car celle-ci appelle le travail, la justice et le développement.
Et son Excellence Gaston Sindimwo de rappeler que quand un citoyen ne vote pas ou boycotte les élections ne fait qu’élire son concurrent. Pour cela il a appelé la jeunesse de l’UPRONA à se préparer à une compétition qui les opposera aux jeunes Imbonerakure du parti CNDD-FDD. A la fin, il y aura un faire play et le vainqueur se verra obliger d’embrasser le vaincu et vice-versa. Ce qui aidera à une éducation tolérante où les élections ne doivent en aucun cas être considérées comme un moyen de séparation mais une compétition comme d’autres.
Le premier vice-président de la République a terminé en intégrant officiellement les ex-FNL qui avaient manifesté l’intérêt d’adhérer à l’UPRONA. Ils ont été accueillis à bras ouvert.

Igor NTWARI



vendredi 6 octobre 2017

« Adopter deux résolutions sur le Burundi et au cours d’une même session est une situation inédite »


Abel Gashatsi président de l’UPRONA dit ne pas comprendre pourquoi le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a voté deux résolutions sur un seul pays et au cours d’une même session. Le risque est que la mise en application de ces dernières créera un floue et ne fera que laisser la situation stagnante alors que le pays a besoin d’avancer avec quiétude.  Il le dit après que lors de la 36ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève les 28 et 29 septembre  ait voté deux résolutions sur le Burundi. L’une proposée par le Maroc et soutenue par les pays africains dont le Burundi et l’autre par l’UE (Union européenne) mais contestée par le gouvernement du Burundi. Car, celle-ci fait suite à un rapport sur les violations des droits de l’Homme au Burundi depuis le 26 avril 2015. Le gouvernement du Burundi l’a rejeté avançant que les enquêteurs ont été caractérisés par une partialité d’autant plus qu’ils n’ont pas récoltés des données fiables pour la simple raison qu’ils n’ont pas été sur terrain. Et par conséquent ils ont produit un rapport plus politique que technique avance le gouvernement du Burundi.

Le président du parti de l’Indépendance du Burundi pense que la Résolution qui pourrait avancer le Burundi est celle qui a été proposée par les Africains car, elle privilégie la collaboration des enquêteurs avec le gouvernement du Burundi. Ce qui rendra plus crédibles et équilibrés les résultats.
L’important pour M. Gashatsi est de mettre toutes les forces sur comment améliorer les relations entre le gouvernement du Burundi et l’UE. Sinon adopter des résolutions intempestives sur le Burundi ne fait que monter toutes les parties sur leurs gardes alors que le peuple burundais a besoin d’un développement socio-économique.

Igor Ntwari


L’UPRONA ouvre sa campagne pour le référendum constitutionnel par la Province de Bujumbura

En début de l’après-midi de ce mercredi 2 mai 2018, l’UPRONA parti de l’indépendance du Burundi a solennellement ouvert sa campagn...