En
début de l’après-midi de ce mercredi 2 mai 2018, l’UPRONA parti de
l’indépendance du Burundi a solennellement ouvert sa campagne pour le
référendum constitutionnel du 17 mai 2018 dans la province Bujumbura au
chef-lieu de la commune Nyabiraba. Comme le comité central l’avait clairement
défini, le mot d’ordre pour les Badasigana est de voter par le
« oui ». Le Premier vice-président de la République membre de
l’UPRONA qui avait rehaussé de sa présence ces festivités a indiqué que l’ère a
sonné pour les Burundais, il faut dépasser les clivages ethniques et militer
pour le développement durable et inclusif du pays.
Les cérémonies du
lancement de la campagne de l’UPRONA pour le référendum constitutionnel ont été
débutées par un défilé qui a inondé le chef-lieu de la commune Nyabiraba en
Province de Bujumbura. Pour une personne non-avisée, tout laissait à penser que
toute la population était les Badasigana et cela grâce à une masse humaine
interminable venue de toutes les collines pour jubiler de joie.
Dans son discours, le
Président du Parti Abel Gashatsi a d’abord rappelé que l’UPRONA a suivi toutes
les étapes qui ont abouti au projet de la nouvelle constitution. Les propositions
données à la commission qui était chargée d’apporter les amendements ont reçu
une suite favorable. Et ces dernières ne visaient que préserver l’esprit de
l’Accord d’Arusha. Il a pour cela rappelé que conformément à la décision prise
par le comité central de l’UPRONA, organe suprême du parti, les Badasigana
voteront par oui pour le référendum. Il a ensuite procédé à l’explication de la
procédure de vote aux Badasigana qui l’ont par après applaudi longuement.
Dépasser
les clivages ethniques et les revendications partisanes au Burundi
Prenant le discours, le
Premier Vice-Président de la République du Burundi Son Excellence Gaston
Sindimwo a rassuré les Badasigana. Le parti suit de près et veille toujours aux
intérêts des siens. Les préoccupations de l’UPRONA ont été et resteront
toujours la préservation de l’esprit de l’Accord d’Arusha, un accord qui a
permis aux Burundais de vivre en harmonie malgré les clivages ethniques qui
venaient de ravager le pays. Et cela n’a été possible que grâce à l’intégration
dans les forces de défense et de sécurité de l’exigence des quotas ethniques en
raison de 50% Tutsi et 50% Hutu. Dans les institutions administratives, les
quotas ethniques en raison de 60% Hutu et 40% Tutsi qui ont permis aux
Burundais de se sentir représentés. Ainsi avec le projet de constitution soumis
au référendum du 17 mai 2018 a-t-il dit, non seulement ces proportions ont été
gardées mais aussi ont été ajoutées dans le secteur de la justice. Pendant le
recrutement, les quotas ethniques devront être respectés en raison de 60% Hutu
et 40% Tusti, une innovation de la nouvelle constitution. Il a également
annoncé qu’en tant que Parti de l’indépendance, l’UPRONA fera en sorte qu’au
Burundi les histoires de divisions ethniques disparaissent complètement afin
que tout Burundais contribue pour un développement durable et inclusif sans
distinction aucune.
Cette campagne débutée
le 2 mai par la province de Bujumbura va être menée dans toutes les provinces
et communes du pays et sera clôturée par une démonstration de force de l’UPRONA
en Mairie de Bujumbura le lundi 14 mai 2018 et cela en se conformant à la loi.
Igor
Ineza
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