Abel Gashatsi président de l’UPRONA
dit ne pas comprendre pourquoi le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a voté
deux résolutions sur un seul pays et au cours d’une même session. Le risque est
que la mise en application de ces dernières créera un floue et ne fera que
laisser la situation stagnante alors que le pays a besoin d’avancer avec
quiétude. Il le dit après que lors de la
36ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève les 28 et 29
septembre ait voté deux résolutions
sur le Burundi. L’une proposée par le Maroc et soutenue par les pays africains
dont le Burundi et l’autre par l’UE (Union européenne) mais contestée par le
gouvernement du Burundi. Car, celle-ci fait suite à un rapport sur les
violations des droits de l’Homme au Burundi depuis le 26 avril 2015. Le gouvernement
du Burundi l’a rejeté avançant que les enquêteurs ont été caractérisés par une
partialité d’autant plus qu’ils n’ont pas récoltés des données fiables pour la
simple raison qu’ils n’ont pas été sur terrain. Et par conséquent ils ont
produit un rapport plus politique que technique avance le gouvernement du
Burundi.
Le président du parti de l’Indépendance
du Burundi pense que la Résolution qui pourrait avancer le Burundi est celle
qui a été proposée par les Africains car, elle privilégie la collaboration des
enquêteurs avec le gouvernement du Burundi. Ce qui rendra plus crédibles et
équilibrés les résultats.
L’important pour M. Gashatsi
est de mettre toutes les forces sur comment améliorer les relations entre le
gouvernement du Burundi et l’UE. Sinon adopter des résolutions intempestives
sur le Burundi ne fait que monter toutes les parties sur leurs gardes alors que
le peuple burundais a besoin d’un développement socio-économique.
Igor
Ntwari
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