Le week-end du 20 au 21
janvier 2018 a été caractérisé par des activités intenses du parti UPRONA par
son Président Abel Gashatsi. Accompagné du Premier vice-président de la
République du Burundi Gaston Sindimwo issu de cette formation et cela dans les
sites des déplacés de Bugendana et celui de Kabanga (communément connu
« Ryanyoni ») en commune Giheta
de la Province de Gitega pour le samedi 20 janvier 2018. Pour le
dimanche le président de l’UPRONA Abel Gashatsi a clôturé sa descente à
l’intérieur du pays dans la province de Muramvya où les Badasigana de la
commune Mbuye devaient finaliser effectivement le projet de rassemblement par
la fusion des comités à savoir celui légalement institué avec celui d’ «Amizero y’abarundi ».
La descente dans les sites
des déplacés fiefs traditionnels de l’UPRONA visait la redynamisation et
surtout l’éveil des Badasigana qui étaient jusque-là endormis par des
politiciens dont les ambitions égoïstes n’ont pas été satisfaites à l’UPRONA et
qui les cherchent à tort et à travers et pour eux tout est permis pourvu que
leur objectif aboutisse à voir leur agissement. La visite des sites va se
poursuivre surtout en cette période pré-électorale où l’enrôlement électoral se
pointe à l’horizon. Les Badasigana des sites comme ceux d’ailleurs doivent à
jamais prendre en main leur destin dans le contexte de la démocratie où tout
s’obtient par voie des élections. Or qui dit élection évoque nécessairement
certaines étapes indispensables. L’enrôlement électoral étant primordial, Abel
Gashatsi a insisté sur la nécessité des habitants de ces sites de voter pour
leurs dirigeants, rappelant de ce fait que celui qui refuse de vote ne fera
rien contre les institutions issues de ces élections. « Wanka Gutora ntiwanka gutwarwa ».
Quant à lui, le Premier
vice-président de la République Gaston Sindimwo a prodigué des conseils aux
Badasigana du site de Bugendana. Notamment sur la participation dans le
processus électoral en leur rappelant que malgré qu’ils n’aient pas voté en
2015, ils sont dirigés malgré eux. Evoquant la manipulation dont ils ont été
victimes, Gaston Sindimwo leur a signifié que les manipulateurs se sont ensuite
envolés vers la Belgique et d’autres pays occidentaux. « Uwurinda umurima
awugararamwo » a-t-il fait remarquer, ce qui veut dire que « Qui veut
protéger son champ le garde de l’intérieur et non de l’extérieur ».
Quand
le rassemblement aboutit à la fusion des comités : l’UPRONA toujours
débout face à l’histoire et ce, en toutes circonstances
Dans la commune Mbuye de la
province de Muramvya, Abel Gashatsi président de l’UPRONA accompagné de
certains hauts cadres du parti, a supervisé les cérémonies consistant en la
fusion de deux comités. Notamment le comité jusque-là légalement institué et
celui qui militait jusqu’à ce jour pour la coalition « Amizero y’abarundi ». Et cette
triste réalité avait fait surface consécutivement à la crise qui a failli
ébranler le parti de Rwagasore peu avant les élections de 2015. A Mbuye comme
dans d’autres localités du pays, la priorité de la direction nationale est en
train de s’accomplir. A savoir le rassemblement à partir de la base. Le parti
trouvant sa force dans les collines et non à son plus haut sommet qui a
toujours handicapé son développement. La joie se lisant sur tous les visages
des Badasigana de la commune Mbuye, l’ancien représentant d’Amizero y’abarundi Déo Butoyi a manifesté sa joie par une
détermination à relever le score de l’UPRONA afin de redorer son image et ainsi
tailler pour le parti de l’Indépendance la place au soleil.
La question brûlante de l’actualité étant le processus de révision
de la Constitution de la République, Abel Gashatsi a expliqué aux Badasigana de
Bugendana, Giheta et Mbuye que jusqu’en ce jour, l’UPRONA a apporté sa contribution dans l’amendement
de certains articles. Et ces dernières ont été prises en compte notamment
celles en rapport avec la sauvegarde de l’esprit de l’Accord d’Arusha et la
question des indépendants. Les quotas ethniques dans les institutions
républicaines et dans les forces de défense et de sécurité restent et
d’ailleurs ont été renforcés notamment dans le secteur de la justice a-t-il
ajouté. La sérénité des Badasigana s’impose jusqu’au moment où les organes
habilités du parti leur annonceront le mot d’ordre à suivre le moment venu.
Igor Ineza
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