vendredi 17 novembre 2017

Tous les protagonistes burundais doivent répondre à la session d’Arusha du 26 novembre au 08 décembre 2017 pour dessiner l’avenir du Burundi

La session du dialogue inter burundais sous la facilitation de la CEA (Communauté Est-africaine) est prévue du 26 novembre au 08 décembre 2017 à Arusha comme cela a été annoncé le bureau du facilitateur l’ancien Président de la république tanzanienne William Benjamin Mkapa. Le Parti UPRONA  se dit confiant que cette session permettra aux Burundais de déterminer la suite réservée à la préparation des élections de 2020. Selon Olivier Nkurunziza secrétaire général du parti de Rwagasore, tous les protagonistes n’ont pas droit à s’absenter afin d’effectuer ensemble une restitution par rapport aux réponses apportées aux questions antérieurement leur posées par la facilitation.
Lors des sessions antérieures, la facilitation avait adressé un questionnaire aux différentes formations politiques et autres organisations de la société civile burundaise. Ce questionnaire portait des questions en rapport avec la situation politico-sécuritaire du Burundi, les questions socioéconomiques et humanitaires, etc.Chaque formation a donné ses réponses qu’elle estime meilleures.
D’après Olivier Nkurunziza, à voir le temps imparti  pour la prochaine session, il est clair qu’il sera question de restitution afin de voir ensemble les points de convergence et de divergence pour chercher le rapprochement à défaut duquel le dialogue pourrait se poursuivre dans le pays.
«Tenez par exemple parmi les questions nous posées dans le domaine de la politique, la liberté d’exercice des partis politique, la liberté de mouvement, la liberté d’expression, etc. bref les garanties des libertés fondamentales. D’autres questions telles que  le renforcement de la confiance par la libération des prisonniers politiques et la fin de la campagne de haine, le retour des acteurs politiques exilés et la garantie de la sécurité physique, la réaffirmation des dispositions de l’accord d’Arusha, les lois électorales, etc. » a dit le secrétaire général de l’UPRONA. Concernant les questions socioéconomiques, Olivier Nkurunziza précise que la médiation leur avait demandé comment peut s’opérer  le retour des réfugiés, la réintégration des déplacés intérieurs, la réparation des dommages, etc.
A toutes ces questions posées aux politiciens formation par formation, l’UPRONA pense que l’occasion est au rendez-vous pour que cette session annoncée pour la restitution. Où il sera question de mettre ensemble les points de convergence et mettre en exergue les points de divergence afin de chercher le compromis. A défaut du compromis, les questions qui auront fait objet de discorde seraient réservées à la suite du dialogue qui sera mené au Burundi entre les politiciens en vue de préparer les élections de 2020.
Vu le contexte politique à venir, l’urgence doit être portée sur la préparation minutieuse des élections de 2020
Selon toujours le secrétaire général de l’UPRONA, tous les protagonistes n’ont pas droit de manquer à ce grand rendez-vous car, le contexte électoral de 2020. Il donne entre autre les raisons majeurs, la fin officielle du mandat de la Commission électorale nationale indépendante le 05 décembre 2017, la préparation du Code électoral et surtout que les points qui auront fait objet de convergence lors de la session de dialogue d’Arusha pourraient figurer dans les amendements de la Constitution en cours.
Pour se prévenir des conflits et polémiques inutiles, tous les protagonistes burundais doivent répondre à cette séance qui vient à point nommé. Olivier Nkurunziza dit que l’UPRONA  va apporter et apportera toujours sa pierre à l’édifice pour un avenir meilleur de ce pays.
Igor NTWARI



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