La session du dialogue inter burundais sous la
facilitation de la CEA (Communauté Est-africaine) est prévue du 26 novembre au 08
décembre 2017 à Arusha comme cela a été annoncé le bureau du facilitateur l’ancien
Président de la république tanzanienne William Benjamin Mkapa. Le Parti
UPRONA se dit confiant que cette session
permettra aux Burundais de déterminer la suite réservée à la préparation des
élections de 2020. Selon Olivier Nkurunziza secrétaire général du parti de
Rwagasore, tous les protagonistes n’ont pas droit à s’absenter afin d’effectuer
ensemble une restitution par rapport aux réponses apportées aux questions
antérieurement leur posées par la facilitation.
Lors des sessions
antérieures, la facilitation avait adressé un questionnaire aux différentes
formations politiques et autres organisations de la société civile burundaise. Ce
questionnaire portait des questions en rapport avec la situation politico-sécuritaire
du Burundi, les questions socioéconomiques et humanitaires, etc.Chaque
formation a donné ses réponses qu’elle estime meilleures.
D’après Olivier Nkurunziza,
à voir le temps imparti pour la
prochaine session, il est clair qu’il sera question de restitution afin de voir
ensemble les points de convergence et de divergence pour chercher le
rapprochement à défaut duquel le dialogue pourrait se poursuivre dans le pays.
«Tenez par exemple
parmi les questions nous posées dans le domaine de la politique, la liberté d’exercice
des partis politique, la liberté de mouvement, la liberté d’expression, etc.
bref les garanties des libertés fondamentales. D’autres questions telles
que le renforcement de la confiance par
la libération des prisonniers politiques et la fin de la campagne de haine, le
retour des acteurs politiques exilés et la garantie de la sécurité physique, la
réaffirmation des dispositions de l’accord d’Arusha, les lois électorales, etc. »
a dit le secrétaire général de l’UPRONA. Concernant les questions
socioéconomiques, Olivier Nkurunziza précise que la médiation leur avait
demandé comment peut s’opérer le retour
des réfugiés, la réintégration des déplacés intérieurs, la réparation des
dommages, etc.
A toutes ces questions
posées aux politiciens formation par formation, l’UPRONA pense que l’occasion est
au rendez-vous pour que cette session annoncée pour la restitution. Où il sera
question de mettre ensemble les points de convergence et mettre en exergue les
points de divergence afin de chercher le compromis. A défaut du compromis, les
questions qui auront fait objet de discorde seraient réservées à la suite du
dialogue qui sera mené au Burundi entre les politiciens en vue de préparer les
élections de 2020.
Vu le contexte politique à venir, l’urgence doit être
portée sur la préparation minutieuse des élections de 2020
Selon toujours le secrétaire général de l’UPRONA,
tous les protagonistes n’ont pas droit de manquer à ce grand rendez-vous car,
le contexte électoral de 2020. Il donne entre autre les raisons majeurs, la fin
officielle du mandat de la Commission électorale nationale indépendante le 05
décembre 2017, la préparation du Code électoral et surtout que les points qui
auront fait objet de convergence lors de la session de dialogue d’Arusha
pourraient figurer dans les amendements de la Constitution en cours.
Pour se prévenir des conflits et polémiques
inutiles, tous les protagonistes burundais doivent répondre à cette séance qui
vient à point nommé. Olivier Nkurunziza dit que l’UPRONA va apporter et apportera toujours sa pierre à
l’édifice pour un avenir meilleur de ce pays.
Igor
NTWARI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire